Au fil des enquêtes judiciaires française et britannique, tout un passé ressurgit que le groupe aéronautique aurait voulu oublier. Il fait émerger un système de corruption parfaitement toléré par les plus hauts dirigeants d’Airbus. La partie obscure de ses succès commerciaux.
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Rien ne se passe comme prévu. Depuis des mois, les responsables d’Airbus pensent qu’ils vont pouvoir reprendre la main sur le gigantesque scandale de corruption qui menace le groupe aéronautique. À chaque étape, ils assurent, ils se rassurent, affirmant que tout est sous contrôle, que tout va rentrer dans l’ordre. Pourtant, de nouvelles affaires ne cessent d’émerger. La situation judiciaire est devenue de plus en plus incontrôlable et risque de s’embraser. Les premiers signalements d’irrégularités à l’Ukef (UK Export Finance), l’agence britannique accordant des « crédits-export » fin 2015, ont débouché sur des enquêtes du Parquet national financier (PNF) et de son homologue britannique, le Serious Fraud Office (SFO) (voir notre enquête).
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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