Au fil des enquêtes judiciaires française et britannique, tout un passé ressurgit que le groupe aéronautique aurait voulu oublier. Il fait émerger un système de corruption parfaitement toléré par les plus hauts dirigeants d’Airbus. La partie obscure de ses succès commerciaux.
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RienRien ne se passe comme prévu. Depuis des mois, les responsables d’Airbus pensent qu’ils vont pouvoir reprendre la main sur le gigantesque scandale de corruption qui menace le groupe aéronautique. À chaque étape, ils assurent, ils se rassurent, affirmant que tout est sous contrôle, que tout va rentrer dans l’ordre. Pourtant, de nouvelles affaires ne cessent d’émerger. La situation judiciaire est devenue de plus en plus incontrôlable et risque de s’embraser. Les premiers signalements d’irrégularités à l’Ukef (UK Export Finance), l’agence britannique accordant des « crédits-export » fin 2015, ont débouché sur des enquêtes du Parquet national financier (PNF) et de son homologue britannique, le Serious Fraud Office (SFO) (voir notre enquête).