International

Torture et assassinats politiques en Iran: ce qu'il se dit, ce que l'on sait

Viols, torture, aveux forcés... Trois mois après la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence iranienne, la répression contre l'opposition s'accentue. Lundi 14 septembre, un cinquième procès de manifestants s'est ouvert à Téhéran. Alors que la toile iranienne tente tant bien que mal de rendre compte de récits des ex-détenus et parents de victimes, l'arrestation des deux candidat défaits, Mehdi Karoubi et Mir Hossein Moussavi, pourrait intervenir dans les prochains jours.

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Près de 4.000 manifestants arrêtés, 36 personnes tuées: tel est le nouveau bilan officiel de la répression en Iran, qui a suivi la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence. «Les émeutes ont coûté la vie à 36 personnes, parmi lesquelles trois sont mortes dans le centre de détention de Kahrizak, une dizaine à des endroits non précisés et le reste ont été abattues par balles mais l'on ignore où et par qui», a déclaré, jeudi 10 septembre, Abdollah Araghi, un commandant des Gardiens de la révolution, cité par le quotidien réformateur Etemad. L'opposition, elle, évoque le chiffre de 72 morts: Neda Agha Soltan, Muhammad Hossein Barzegar, Amir Hossien Toufanpour... Leurs biographies et les circonstances de leurs morts sont documentées sur plusieurs sites, persans ou anglophones, comme Homylafayette, ou Neverforgetus.

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