En dégradant pour la première fois vendredi la dette américaine, l'agence de notation Standard & Poor's fait objectivement le jeu de la droite extrême, le Tea Party. Pour de nombreux commentateurs, elle offre surtout une preuve supplémentaire de son incompétence et de l'urgence de réduire l'influence acquise par les agences de notation.
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«Ce«Ce sont les Etats-Unis. Peu importe ce que dit telle ou telle agence, nous avons toujours été et serons toujours “triple A”.» L'air grave, Barack Obama s'est exprimé pour la première fois lundi 8 août depuis la Maison Blanche sur la dégradation inédite de la dette américaine par Standard & Poor's. C'est que la sentence, tombée vendredi, provenant d'une des trois agences de notation du monde, a provoqué une déflagration boursière dont personne ne sait aujourd'hui quelle sera l'ampleur. Lundi, les bourses asiatiques, européennes et Wall Street ont clôturé en très forte baisse. Mardi 9 août, l'Asie a rembrayé sur du rouge, et les bourses européennes plongeaient en fin de matinée.
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