Un mouvement d’opposition de masse a émergé en Pologne
Une organisation citoyenne pour faire pression sur les partis politiques : c’est l’ambition du KOD (Comité de défense de la démocratie), créé l’an dernier en opposition au tournant ultraconservateur pris par Varsovie. Rencontre avec Mateusz Kijowski, son président.
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Mateusz Kijowski est l’un des fondateurs du KOD (Comité de défense de la démocratie), une organisation citoyenne créée l’an dernier pour réagir au tournant ultraconservateur opéré par le PiS (Droit et Justice), arrivé au pouvoir à l’automne 2015. Cet informaticien, ancien blogueur, activiste dans différents domaines, est l’une des belles surprises de ces derniers mois en Pologne. Face à un pouvoir qui s’enferme dans des positions de plus en plus radicales – il a cherché à interdire totalement l’avortement, projet finalement abandonné cette semaine –, le KOD est à l’origine des plus grandes mobilisations que le pays ait connues depuis la chute du communisme. Mediapart a rencontré Mateusz Kijowski, maintenant président de l'organisation, à l’occasion d’une visite à Paris.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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