Le prix Nobel de la paix décerné à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), coalition de centaines d’ONG de dizaines de pays, met en évidence l’irresponsabilité des États, dont la France, qui s’arc-boutent sur la dissuasion par la terreur. Loin de garantir la paix, elle dissémine le risque d’une catastrophe monstrueuse, comme le montre la crise coréenne.
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« Le monde est ce qu’il est, c’est-à-dire peu de chose. C’est ce que chacun sait depuis hier… » Ainsi commence l’éditorial du quotidien Combat (lire ici l'intégralité), écrit par son rédacteur en chef Albert Camus, dans l’édition datée du 8 août 1945. Deux jours plus tôt, le 6 août, une bombe atomique larguée par un avion de l’US Air Force avait détruit la ville japonaise d’Hiroshima, exterminant au bas mot 70 000 personnes, avant qu’une deuxième, larguée le 9 août, fasse de même pour la ville de Nagasaki et, selon l’estimation basse, 40 000 de ses habitants. Mais l’historien américain Howard Zinn estime le nombre total de victimes à 250 000.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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