Climat: le GIEC peut-il gagner contre l’inertie?

Le « rapport spécial 1,5° » du GIEC a été adopté lundi matin par 195 pays. Ce rapport explique qu’il reste une chance minime de maintenir le réchauffement sous les 1,5° si des décisions d’ampleur sont prises dans les toutes prochaines années. Mais l’alignement des planètes politiques rend un tel sursaut hautement improbable. 

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C’est une petite « bataille », d’à peine deux heures, mais qui en dit long. Samedi 6 octobre au matin, à Incheon en Corée du Sud, les délégués de 195 pays examinent depuis six jours le rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental d’études sur l'évolution du climat (GIEC) en vue de son adoption. Jean-Charles Hourcade, directeur de recherche au CNRS, et un des auteurs du rapport, raconte : « L’Arabie saoudite voulait empêcher que la partie économique du rapport soit claire. Elle ne voulait parler ni des NDC (les contributions à la lutte contre le changement climatique pour chaque pays) ni de l’accord de Paris. L’Égypte non plus, le Salvador idem. Il est 11 heures ce samedi. Les États-Unis sont silencieux mais n’en pensent pas moins. On finit par trouver un compromis au bout de deux heures, en arguant de faits scientifiques. »

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