Mégafeux en Australie: le philosophe Clive Hamilton redoute un «holocauste des animaux»
Plus de 8 millions d’hectares ont brûlé en Australie depuis le mois d’octobre, un milliard d’animaux pourraient avoir perdu la vie. Pour le philosophe Clive Hamilton, le climato-scepticisme fanatique du premier ministre Scott Morrison est en cause.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Plus de 8 millions d’hectares ont brûlé en Australie depuis le mois d’octobre, début d’une saison catastrophique de mégafeux qui ont consommé un territoire aussi grand que la Belgique. Vingt-six personnes humaines sont mortes, des dizaines de milliers ont dû être déplacées mais la faune du bush australien est la plus touchée, au-delà des mots et des images : un milliard d’animaux pourraient avoir perdu la vie. Des scènes macabres de cadavres d’animaux prisonniers de paysages calcinés hantent les médias australiens. Alors que des volontaires se relaient pour porter secours à des koalas assoiffés et blessés par les incendies, des snipers en hélicoptère pourraient abattre des milliers de dromadaires afin de protéger des réserves en eau au sud du pays.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.