Rio de Janeiro (Brésil), de notre correspondant.– « Je préfère mon fils mort dans un accident plutôt que de le voir avec un moustachu. » Lâchée en 2011, cette sortie homophobe de l'ex-militaire Jair Bolsonaro n'est qu'une petite phrase parmi tant d'autres. En deuxième position dans les sondages derrière Lula, dont la candidature risque d'être rejetée, le candidat du PSL (Parti social libéral) est coutumier de ce genre de commentaires racistes, homophobes ou sexistes. Il fait également l'apologie de la torture et de la dictature (1964-1985) dont il regrette qu'elle « ait torturé mais pas assez tué ».
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