Le site militaire syrien attaqué jeudi, avant l’aube, par l’aviation israélienne, et « gravement endommagé » selon Damas, n’abritait pas un centre de production d’armes chimiques, comme l’ont indiqué la plupart des médias, mais une usine de fabrication d’obus et de missiles sol-sol de haute précision. C’est ce qu’ont révélé à Mediapart plusieurs scientifiques ou ingénieurs syriens actuellement en exil, qui ont exercé des responsabilités ou appartenu au personnel du Centre d’études et de recherches scientifiques (CERS), complexe scientifico-militaire auquel était rattachée l’usine attaquée de Masyaf, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Homs (lire ici et ici nos enquêtes sur le CERS publiées en juin).
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