La version du gouvernement géorgien, selon laquelle il aurait été contraint de répliquer aux provocations des troupes russes en Ossétie du Sud, est mise à mal par les conclusions d’observateurs indépendants de l’OSCE révélées le 8 novembre par le New York Times. Soutien indéfectible du président Mikhail Saakhachvili, Washington devra peut-être bientôt s’expliquer sur le laissez-faire qui entoure le déclenchement de la guerre devant une commission indépendante américaine demandée par Hillary Clinton.
DansDans la guerre chronologique qui oppose Moscou et Tbilissi pour savoir qui des deux capitales a engagé le conflit en Ossétie du Sud en août, les premiers éléments de réponse indépendants, fournis par les observateurs de l’OSCE, penchent du côté de la Russie. Dans un rapport de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), cité par le New York Times le 8 novembre, les attaques déclenchées dans la soirée du 7 août par l’armée géorgienne n'auraient été ni défensives, ni ciblées. L’attaque sur Tskhinvali, la capitale d’Ossétie du Sud, aurait touché des zones civiles.