L'annonce par Mahmoud Abbas qu'il ne se représentera pas à la présidence de l'Autorité palestinienne vient clore une longue agonie politique. Celle d'une Autorité créée par la volonté d'Arafat, dont le projet politique – ménager l'unité palestinienne et cohabiter avec Israël – est réduit à néant. En Israël, certains anticipent une possible victoire du Hamas en janvier et proposent de négocier avec lui.
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LeLe cinquième anniversaire de la mort de Yasser Arafat restera dans les mémoires comme celui de l'agonie politique de l'Autorité palestinienne. Mercredi 11 novembre 2009 à Ramallah, les manifestations de soutien à Mahmoud Abbas ont fait office de cérémonie. Signe, si l'en était besoin, de l'angoisse qui étreint les dirigeants palestiniens depuis ce jeudi 5 novembre, après que Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne depuis janvier 2005 et le décès d'Arafat, a annoncé qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat alors que l'élection présidentielle est prévue pour janvier prochain.