Cinq mois avant la chute du mur de Berlin, le régime chinois mettait fin avec brutalité au Printemps de Pékin, un mouvement de protestation contre l’inflation, la corruption et l’absence de libéralisation politique, qui avait essaimé bien au-delà de la capitale (voir notre entretien avec Lun Zhang). Dans la nuit du 3 juin 1989, les troupes les plus endoctrinées et loyales au régime ont pris en étau la ville, puis la place Tiananmen. Blindés et fantassins ont alors semé la mort parmi les étudiants, ainsi que parmi les citadins et travailleurs qui cherchaient à les protéger.
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