Bamberg (Allemagne).– Bettina Wagner ouvre le caisson, enfile ses gants de feutrine blancs, et saisit l’objet : un ouvrage épais, couvert d’une peau de cuir usée, plutôt quelconque. Dans son bureau face à la vallée bavaroise, il n’y a que des hommes peints au mur, aux mines sinistres : deux rois de Bavière se font face, non loin d’un évêque illustre, et de l’austère premier responsable des lieux, au début du XIXe siècle. « Je suis la première femme à diriger cette bibliothèque », prévient-elle, en poste depuis quatre ans.
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Bamberg (Allemagne).– Bettina Wagner ouvre le caisson, enfile ses gants de feutrine blancs, et saisit l’objet : un ouvrage épais, couvert d’une peau de cuir usée, plutôt quelconque. Dans son bureau face à la vallée bavaroise, il n’y a que des hommes peints au mur, aux mines sinistres : deux rois de Bavière se font face, non loin d’un évêque illustre, et de l’austère premier responsable des lieux, au début du XIXe siècle. « Je suis la première femme à diriger cette bibliothèque », prévient-elle, en poste depuis quatre ans.
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