Guantanamo, un scandale fait pour durer à perpétuité
On l’a presque oublié. Quarante personnes croupissent toujours dans les cellules de Guantanamo. Les trois quarts d’entre elles ne sont même pas poursuivies. La monstruosité juridique construite par les pouvoirs américains interdit de fermer le camp, empêche toute libération et viole tous les droits humains. Car il s’agit d’abord de protéger les États-Unis des accusations de torture. Explications.
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Le 10 septembre, un juge fédéral de Washington a refusé une expertise médicale indépendante de Sharqawi al-Hajj, un prisonnier de Guantanamo qui, le mois précédent, avait tenté de se trancher les veines du poignet avec un bout de verre. Sharqawi al-Hajj, 45 ans, Yéménite, n’est pas inculpé. Il n’est pas poursuivi, pas en attente de procès. Mais il n’est pas libérable. Il reste détenu sur la base américaine de Guantanamo depuis septembre 2004. Auparavant, il avait passé deux ans dans les prisons secrètes de la CIA en Jordanie et en Afghanistan, livré à la torture et aux interrogatoires.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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