Prison, torture, travail forcé: les réfugiés du «Lifeline» racontent l’enfer libyen
Sept réfugiés du Lifeline, accueillis en France depuis le 5 juillet, racontent à Mediapart leur vécu en Libye, où la plupart ont passé des mois entre les mains de trafiquants de chair humaine ou des centres de détention du régime. « Là-bas, tu es une marchandise : on t’achète, on te revend... »
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ToutTout à coup, ce 21 juin, c’est l’effroi. Alors que 234 migrants viennent d’être repêchés par le Lifeline, alors qu’ils se croient enfin en sécurité, ils voient surgir un navire des garde-côtes libyens. « Ils ont essayé de s’accrocher au bateau, témoigne Aboubacar. Puis leur capitaine a mis un canot à l’eau pour venir discuter, ils voulaient nous récupérer. » Le pont du Lifeline n’est plus que hurlements. « Plutôt que d’être remis aux garde-côtes, on était prêts à sauter », assure Maida*. Tout, plutôt que retourner en Libye.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.