En intervenant militairement, la France entend « sauver le soldat Mali ». Mais il n'est pas sûr que celui-ci ait encore la force de tendre la main au regard de l'effondrement de toutes ses institutions et d'une armée divisée entre putschistes, incompétents et corrompus.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
IlIl y a un an, presque jour pour jour, le Mali était considéré comme un parangon de stabilité en Afrique et, aux yeux des Occidentaux, presque comme un État modèle. Le président Amadou Toumani Touré (surnommé ATT), ancien soldat reconverti en défenseur de la démocratie, s’apprêtait à passer la main après deux mandats où il avait été élu à la régulière ; l’économie, même frappée par la crise des matières premières, se diversifiait, s’ouvrant notamment vers la Chine et les États-Unis.