À Madrid, Bankia est en ruines mais fait expulser les mauvais payeurs
Pas moins de quarante expulsions ont lieu chaque jour dans la région de Madrid, aux dépens de ménages piégés par leurs prêts immobiliers. Et la première banque à les ordonner n'est autre que Bankia, qui vient d'être sauvée par des milliards d'euros d'argent public. Reportage sur les lieux d'une expulsion.
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De notre envoyé spécial à Torrejon de la Calzada (Espagne), La maison est facile à trouver : une voiture de police s'est garée en face, au petit matin. Dès huit heures, un attroupement de voisins et d'activistes se forme, devant la barrière de l'entrée, à l'ombre d'un épais chèvrefeuille. Au numéro 15 de cette rue de Torrejon de la Calzada, dans la lointaine banlieue sud de Madrid, vivent trois Colombiennes : une grand-mère, une mère et sa fille, sur le point de se faire expulser, jeudi 14 juin. L'opération est prévue pour 11 heures.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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