Pour mettre fin à une brouille diplomatique sans précédent avec la France, le Maroc a exigé et obtenu un nouvel accord de coopération judiciaire, que l'Assemblée nationale examine à partir du mardi 16 juin. Il risque d'accorder l'impunité aux officiels marocains.
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CeCe sont trois petits articles qui tiennent en une page et que la France aurait bien voulu adopter en catimini. L’Assemblée nationale doit examiner à partir du 16 juin en procédure accélérée le « protocole additionnel à la convention d’entraide judiciaire en matière pénale » signée avec le Maroc. Ce texte, qui refonde la coopération judiciaire entre les deux pays, a été négocié pour mettre fin à la brouille provoquée par la convocation devant la justice française du chef du contre-espionnage marocain, accusé de torture. Il est très vivement critiqué par les associations de défense des droits de l'homme, les syndicats de magistrats et la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) qui demande purement et simplement son retrait.