Mali, Centrafrique : dans ces deux interventions militaires décidées par François Hollande, rien ne se passe comme prévu. Des études d'ONG, des rapports de parlementaires et des Nations unies en détaillent les difficultés : immobilisme au Mali, tueries en Centrafrique. L'armée française est enlisée alors que le ministre de la défense annonce un nouveau dispositif dans la région et que le chef de l'État se rend cette semaine en Côte-d'Ivoire, au Niger et au Tchad.
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Ce devait être une question de semaines, de mois tout au plus, faisait-on valoir à l'Élysée et au ministère de la défense. Il faut maintenant compter en années. Mali, Centrafrique : dans ces deux interventions militaires décidées par François Hollande – la première en janvier 2013, la seconde en décembre 2013 –, rien ne se passe comme prévu. Près de quatre mille hommes sont aujourd'hui engagés. Des effectifs supplémentaires vont l'être dans une opération plus large sur l'ensemble du Sahel. Et l'armée française se trouve durablement enlisée sur des terrains particulièrement dangereux, sans que l'Europe ni des forces africaines ou des Nations unies ne soient en mesure de prendre efficacement le relais.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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