La France s'enlise dans ses guerres africaines

Mali, Centrafrique : dans ces deux interventions militaires décidées par François Hollande, rien ne se passe comme prévu. Des études d'ONG, des rapports de parlementaires et des Nations unies en détaillent les difficultés : immobilisme au Mali, tueries en Centrafrique. L'armée française est enlisée alors que le ministre de la défense annonce un nouveau dispositif dans la région et que le chef de l'État se rend cette semaine en Côte-d'Ivoire, au Niger et au Tchad.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Ce devait être une question de semaines, de mois tout au plus, faisait-on valoir à l'Élysée et au ministère de la défense. Il faut maintenant compter en années. Mali, Centrafrique : dans ces deux interventions militaires décidées par François Hollande – la première en janvier 2013, la seconde en décembre 2013 –, rien ne se passe comme prévu. Près de quatre mille hommes sont aujourd'hui engagés. Des effectifs supplémentaires vont l'être dans une opération plus large sur l'ensemble du Sahel. Et l'armée française se trouve durablement enlisée sur des terrains particulièrement dangereux, sans que l'Europe ni des forces africaines ou des Nations unies ne soient en mesure de prendre efficacement le relais.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal