Des procureurs se réunissent en Bulgarie pour échanger sur «l’Etat mafieux russe»
À Sofia, une table ronde a réuni des magistrats européens chargés des questions de corruption, dont la star du parquet espagnol José Grinda. Il a chapeauté une vaste enquête sur l’un des plus puissants groupes mafieux de Saint-Pétersbourg qui collaborait avec des proches de Poutine. Ce qui lui vaut aujourd’hui menaces et pressions.
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Sofia (Bulgarie), envoyée spéciale - En 2010, José Grinda, procureur anticorruption de l’Audience nationale à Madrid, avait bien malgré lui fait la une de la presse internationale, passant brusquement de l’ombre à la lumière. Ses propos sans détours sur la Russie, la Biélorussie et la Tchétchénie devenus, selon lui, des « États quasi mafieux », où « on ne peut pas faire la différence entre les activités du gouvernement et ceux des groupes de la criminalité organisée », avaient été publiés dans l’un des câbles diplomatiques américains révélés par WikiLeaks.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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