C’est une guerre à grande échelle que François Hollande vient d’engager au Sahel. De manière impromptue, avec des objectifs fluctuants, un calendrier incertain et en ayant volontairement ignoré des processus complexes de négociations politiques. Du coup la France se retrouve seule, sans ses alliés européens, dans un pays en totale déliquescence.
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Au sixième jour de l’opération dite « Serval », en langage militaire, il faut bien prendre la mesure de ce que François Hollande a décidé. C’est une guerre à grande échelle que la France vient d’engager au Sahel, et non une intervention militaire bornée par des objectifs limités et rapidement atteignables. Ancienne puissance coloniale, la France investit massivement le Mali : chasseurs bombardiers, hélicoptères, véhicules blindés, troupes spéciales et services de renseignements et, dans les jours qui viennent, une force de 2 500 hommes qui seront déployés sur le terrain et engagés dans les combats. Contrairement aux déclarations de campagne de François Hollande, la France fait le « gendarme en Afrique » et bien plus encore.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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