De notre correspondante à Rabat (Maroc).- Les images sont d'une violence inouïe. Le 9 mars 2016, à Beni Mellal, deux homosexuels sont passés à tabac puis traînés nus et ensanglantés dans la rue par un groupe d'hommes qui ont fait irruption chez eux. Une vidéo de cette agression est publiée sur YouTube quelques jours plus tard, suscitant un large émoi sur les réseaux sociaux. Mais le calvaire des deux hommes ne s'est pas arrêté là. Ils ont été incarcérés. Au Maroc, l'article 489 du code pénal punit « les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe » de six mois à trois ans de prison. Une loi en contradiction avec la constitution de 2011, selon certains analystes, qui revendiquent la mise en conformité de la loi avec celle-ci.
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De notre correspondante à Rabat (Maroc).- Les images sont d'une violence inouïe. Le 9 mars 2016, à Beni Mellal, deux homosexuels sont passés à tabac puis traînés nus et ensanglantés dans la rue par un groupe d'hommes qui ont fait irruption chez eux. Une vidéo de cette agression est publiée sur YouTube quelques jours plus tard, suscitant un large émoi sur les réseaux sociaux. Mais le calvaire des deux hommes ne s'est pas arrêté là. Ils ont été incarcérés. Au Maroc, l'article 489 du code pénal punit « les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe » de six mois à trois ans de prison. Une loi en contradiction avec la constitution de 2011, selon certains analystes, qui revendiquent la mise en conformité de la loi avec celle-ci.
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