De notre envoyé spécial à Barcelone. La réunion a été convoquée dans la précipitation, un peu plus tôt dans l'après-midi. Ils sont une centaine, mardi soir, à avoir répondu à l'appel des « voisins », des militants de ce quartier résidentiel et plutôt huppé de l'Eixample, à quelques blocs de l'université de Barcelone. La plupart d'entre eux connaissent déjà les lieux: le débat se déroule sous le chapiteau blanc de l'espace Germanetes, une zone de la taille d'un terrain de football, autogérée par des associations de riverains « jusqu'à la fin 2016 », précise la pancarte à l'entrée.
De l'autre côté de la rue Consell de Cent, des drapeaux rouge, or et bleu de la « nation » catalane flottent, accrochés à certains balcons (l'« estalada blava »), comme on en voit partout ailleurs dans la ville. L'ambiance, ce soir-là, est décontractée. Des trentenaires aux retraités, presque tous les âges sont représentés. On rit aux blagues des élus et activistes qui se succèdent, venus parler – en catalan, comme il se doit – en défense du « droit à décider le 9 novembre ».
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De notre envoyé spécial à Barcelone. La réunion a été convoquée dans la précipitation, un peu plus tôt dans l'après-midi. Ils sont une centaine, mardi soir, à avoir répondu à l'appel des « voisins », des militants de ce quartier résidentiel et plutôt huppé de l'Eixample, à quelques blocs de l'université de Barcelone. La plupart d'entre eux connaissent déjà les lieux: le débat se déroule sous le chapiteau blanc de l'espace Germanetes, une zone de la taille d'un terrain de football, autogérée par des associations de riverains « jusqu'à la fin 2016 », précise la pancarte à l'entrée.
De l'autre côté de la rue Consell de Cent, des drapeaux rouge, or et bleu de la « nation » catalane flottent, accrochés à certains balcons (l'« estalada blava »), comme on en voit partout ailleurs dans la ville. L'ambiance, ce soir-là, est décontractée. Des trentenaires aux retraités, presque tous les âges sont représentés. On rit aux blagues des élus et activistes qui se succèdent, venus parler – en catalan, comme il se doit – en défense du « droit à décider le 9 novembre ».
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