Horgos (Serbie), de notre envoyé spécial.-« Ouvrez la frontière ! » C’est devenu un rituel : toutes les deux heures, au pied de la muraille de fer et de barbelés qui sépare la Serbie et la Hongrie, des petits groupes de réfugiés lancent des slogans en anglais et en arabe. Ils scandent « Germany », ils brandissent un panneau en carton « Merkel » ou encore « Honte à l’Europe ». Depuis mardi, la frontière est hermétiquement fermée. De lourds panneaux mobiles bloquent l’accès à la Hongrie. La police monte la garde. Un hélicoptère survole la zone. Au milieu de l’autoroute, des centaines de personnes ont installé leur tente, offerte par des organisations humanitaires. En quelques heures, le no man’s land s’est transformé en camp de réfugiés. Le premier ministre hongrois Viktor Orban l’avait annoncé : ce 15 septembre est une date fatidique. L’état d’alerte a été proclamé dans tout le pays. Et l’état d’urgence dans les deux comitats jouxtant la Serbie. Plus aucun réfugié ne peut passer.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
Horgos (Serbie), de notre envoyé spécial.- « Ouvrez la frontière ! » C’est devenu un rituel : toutes les deux heures, au pied de la muraille de fer et de barbelés qui sépare la Serbie et la Hongrie, des petits groupes de réfugiés lancent des slogans en anglais et en arabe. Ils scandent « Germany », ils brandissent un panneau en carton « Merkel » ou encore « Honte à l’Europe ». Depuis mardi, la frontière est hermétiquement fermée. De lourds panneaux mobiles bloquent l’accès à la Hongrie. La police monte la garde. Un hélicoptère survole la zone. Au milieu de l’autoroute, des centaines de personnes ont installé leur tente, offerte par des organisations humanitaires. En quelques heures, le no man’s land s’est transformé en camp de réfugiés. Le premier ministre hongrois Viktor Orban l’avait annoncé : ce 15 septembre est une date fatidique. L’état d’alerte a été proclamé dans tout le pays. Et l’état d’urgence dans les deux comitats jouxtant la Serbie. Plus aucun réfugié ne peut passer.
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous