La proposition de taxe sur les géants de l’Internet est-elle sérieuse?

Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, a porté devant l’Europe une proposition de taxe sur le chiffre d’affaires des géants de l’Internet, soutenue par sept autres pays. Ce projet risque peu de voir le jour, pour des raisons politiques et techniques.

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L’impunité fiscale des géants de l’Internet est-elle en danger ? C’est le message que la France souhaite envoyer lors de la réunion des ministres des finances de l’UE (« l’Ecofin ») de ces 14 et 15 septembre. Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie et des finances, s'est ainsi rendu à Tallinn, en Estonie, pour ouvrir une discussion sur une lettre qu’il a cosignée avec ses homologues allemand, espagnol et italien. L’objet de cette initiative à quatre est de mettre en place une « taxe d’égalisation » sur le chiffre d’affaires afin de faire contribuer ces groupes à leur juste mesure. Cette proposition a déjà reçu l’appui officiel de quatre autres États membres : la Slovénie, la Grèce, l’Autriche et la Bulgarie. La discussion n'est pas allée très loin. Mais la Commission a accepté dans sa déclaration finale d'y réfléchir, dans le cadre de sa proposition complète qui interviendra avant la fin de l'année. 

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