La crise catalane redonne de la visibilité à l’extrême droite espagnole

Le spectre d’une Catalogne indépendante a réveillé le nationalisme espagnol qui s’était éteint avec la mort de Franco. Au congrès des députés, Podemos plaide pour reconnaître le délit d’apologie du franquisme.

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La petite phrase de Pablo Casado en dit long sur les crispations du débat public, ces jours-ci en Espagne. Lors d’une conférence de presse le 9 octobre, le porte-parole du Parti populaire (PP, au pouvoir à Madrid) a mis en garde Carles Puigdemont, le président de la Catalogne, à sa manière : « Celui qui déclarera l’indépendance finira peut-être comme celui qui l’a déclarée il y a 83 ans. » Casado, parfois cité comme un possible successeur de Mariano Rajoy à la tête du PP, faisait allusion à Lluís Companys (1882-1940). Cette grande figure du catalanisme avait déclaré l’indépendance de son « pays » en 1934, avant d’être fusillée, des années plus tard, par les franquistes.

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