Grèce: la Commission fait pression pour barrer la route à Syriza

C'est la première fois que le président de la commission européenne s'invite dans une élection nationale : jeudi 11 décembre, Jean-Claude Juncker a ouvertement pris parti pour la droite de Nouvelle Démocratie actuellement à la tête de l'exécutif grec. Une ingérence qui se confirme cette semaine: le commissaire Pierre Moscovici est à Athènes lundi et mardi.

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Les Grecs, qui ont déjà le sentiment d'être gouvernés par Bruxelles depuis le début de la crise, n'avaient certainement nul besoin de cela. Jeudi 11 décembre, dans une interview accordée à la chaîne de télévision autrichienne ORF III, Jean-Claude Juncker a déclaré qu'il ne souhaitait pas que « des forces extrêmes arrivent au pouvoir » en Grèce. Cette déclaration vise la gauche radicale de Syriza, premier parti d'opposition sorti victorieux des élections européennes, en mai dernier, et qui pourrait arriver en tête en cas d'élections législatives anticipées. Tout en prétendant ne pas vouloir s'exprimer sur un parti politique en particulier à l'occasion du scrutin présidentiel subitement avancé à ce mercredi, le président de la commission européenne a ajouté : « Ma préférence serait de revoir des visages familiers en janvier. »

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