Au Chili, Gabriel Boric tente d’offrir une victoire inédite à la gauche
Gabriel Boric incarne une nouvelle gauche, à la fois modérée et en rupture avec les forces qui ont assuré la « transition à la démocratie ». Deux ans après la révolte qui a permis la Constituante, il promet d’en finir avec le legs néolibéral de la dictature.
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GabrielGabriel Boric manie très bien les symboles. Le soir de sa victoire à la primaire de la coalition de gauche « Apruebo Dignidad » pour la présidentielle chilienne, le 18 juillet, il a marqué le coup en concluant son discours par un clin d’œil à Salvador Allende. « Bientôt, dans toutes les régions du Chili, s’ouvriront à nouveau les larges avenues qu’emprunteront l’homme et la femme libres pour bâtir une société meilleure »,promettait-il devant ses soutiens.