Photo: «Barry Obama» en 1979. Il semble désormais acquis que Hillary Clinton ne sera pas la candidate du parti démocrate dans la course à la Maison-Blanche, alors qu'elle partait largement favorite. C'est que le sénateur de l'Illinois a montré un talent rare pour mener sa campagne. Il a su résister aux attaques en ne cédant pas sur ses principes et en jouant sur sa maîtrise du verbe.
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IlIl y a un peu plus de deux mois, lorsque la campagne des primaires démocrates aux Etats-Unis menaçait de virer dans l'abject, une porte-flingue du camp Clinton avait laissé échapper : « Si Barack Obama n'était pas noir, il ne serait pas là où il en est... » Outre que cette assertion était une ânerie – il y a moins de cinquante ans, Obama aurait dû s'asseoir dans le fond des bus et s'installer à une table à part dans les restaurants –, elle ignorait le fait que le véritable népotisme, la vraie « discrimination positive », se trouve du côté de Hillary Clinton. Si elle n'avait pas été l'épouse de Bill, qu'elle a supporté et soutenu, bon gré mal gré, on peut sérieusement douter qu'elle serait parvenue à l'avant-dernière étape de la course à la Maison-Blanche, en dépit de son intelligence et de sa compétence avérées.