L’obscénité de la corruption

L’invité d’honneur de notre soirée anti-corruption était Robert Scarpinato, procureur général au parquet de Palerme, en Sicile, depuis février 2013. Mémoire historique de la justice anti-mafia, cette haute figure de l’État de droit n’a cessé de donner un sens politique à son travail de magistrat.

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Palerme, 1998. La photographe Letizia Battaglia saisit Roberto Scarpinato avec son escorte policière. © DR © 

« Les problèmes de corruption et de criminalité mafieuse semblent avoir été rayés de l’agenda des partis politiques. La corruption a disparu sous une chape de silence, bien que son irrépressible prolifération ait un coût global de plus en plus insoutenable pour le pays. » Il suffit de citer ces toutes premières lignes du Retour du Prince (Il Ritorno del Principe, paru en 2008 en Italie et en 2012 en France, aux éditions La Contre Allée) pour comprendre pourquoi la présence de Roberto Scarpinato s’imposait lors de cette réunion publique où, dans la diversité de leurs métiers, des journalistes, des magistrats, des avocats, des policiers, des économistes, des sociologues et des philosophes lanceront un appel pour en finir avec la corruption. (voir en fin d'article les détails de la soirée)

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