L'ancien ministre des affaires étrangères de Lionel Jospin est intervenu lors d'un colloque de la Fondation Jean-Jaurès – le think tank du Parti socialiste français – pour exposer ses idées sur le conflit afghan. Elles ne plairont sûrement pas à la gauche mais elles ont le mérite de ne pas entériner l'inertie actuelle de l'Elysée tout en refusant les déclarations d'intention un peucreuses.
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La Fondation Jean-Jaurès – le think tank du Parti socialiste français – organisait jeudi 18 février une journée de colloque consacrée à l'Afghanistan. L'intitulé, «Pourquoi rester? Comment partir?», était suffisamment ouvert pour permettre toutes les prises de position, surtout les moins audacieuses. Les intervenants socialistes se sont tous arrangés pour justifier la décision d'envoyer des soldats français (prise quand Lionel Jospin était premier ministre de Jacques Chirac), tout en sanctionnant l'échec ultérieur, en réclamant désormais un retrait rapide, sans pour autant offrir autre chose que des slogans un peu creux comme celui signé Jean Glavany: «Il nous faut créer les conditions d'un départ. Nous devons construire les chemins pour la paix.»
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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