La coalition Blockupy a organisé mercredi une journée d'action musclée contre la Banque centrale européenne, le jour de l'inauguration de son nouveau siège à Francfort. « La crise entre pour la première fois en Allemagne », se réjouit l'un des organisateurs. Le sort de Syriza, et les manières de lui venir en aide, ont occupé une bonne partie des conversations.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
De notre envoyé spécial à Francfort.- Les percussions de la fanfare, ponctuées des cris « Non à la Troïka », se mêlent au ronronnement de l'hélicoptère des forces de l'ordre, stationné une centaine de mètres plus haut. Ils sont un peu plus de 300 activistes à s'être massés dès 6 heures du matin, mercredi, sur ce lieu de « blocage ». Ils font face, de l'autre côté de la barrière de barbelés, à une rangée de policiers et leurs fourgons. À l'arrière-plan, les deux imposantes tours de verre bleutées de la Banque centrale européenne (BCE), dans les quartiers est de Francfort.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.