Derrière l’alibi des tableaux de Guéant, la piste de l’argent libyen
Alors que l’ancien ministre de l’intérieur assure avoir obtenu, en 2008, 500 000 euros de la vente de deux tableaux d’un maître néerlandais, les investigations révèlent que le banquier soupçonné d’avoir effectué le virement en sa faveur, Wahib Nacer, était l’un des gestionnaires des comptes de Bachir Saleh, le patron du puissant fonds d’investissement libyen en Afrique.
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Pour Claude Guéant, c’est l’épreuve de vérité. Ce moment douloureux où devant les juges, la construction d’un alibi s’effrite, puis s’effondre. Le 27 février 2013, la justice découvrait lors d'une perquisition que l’ancien ministre de l’intérieur avait reçu en 2008 un virement de 500 000 euros lui permettant de s’acheter l’appartement de ses rêves, rue Weber, dans le XVIe arrondissement de Paris. L’alibi de Claude Guéant consistait à certifier qu’il avait vendu deux tableaux du maître flamand Andries van Eertvelt (1590-1652) quelques semaines plus tôt : Vaisseau de haut bord par mer agitée et Navires par mer agitée – des peintures à l’huile sur bois de 19,8×36,4 cm.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
L’ancien président de l’UEFA a reçu de luxueux cadeaux offerts par l’oligarque ukrainien Grigori Surkis, aujourd’hui mêlé à une affaire de « détournement de fonds » présumé en lien avec les fédérations ukrainienne et européenne de football.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
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