Les camps de concentration français en Algérie concernaient plus de trois millions de personnes sur une population de neuf millions, avec plus d’un million de réfugiés à l’étranger, principalement au Maroc et en Tunisie, et plus d’un million de martyrs, c’était l’œuvre civilisatrice du pays des Droits de l’Homme Blanc en Algérie.
Un camp de concentration avec barbelés et sentinelle
Le général Parlange, conseiller technique et inspecteur général du regroupement à Monsieur le délégué général du regroupement en Algérie, Alger, février 1960 (SAHAT1 H 2574), écrivait à quelques mois avant le départ de l’armée coloniale : « Il faut bien reconnaître, en effet, que le regroupement correspond souvent aussi à un déracinement et s’apparente à une politique de ‘terre brûlée’- les conséquences en sont graves sur le plan humain, économique et social et ne manqueront pas si nous n’y prenons garde de rendre plus incertain un avenir qui semblait déjà difficile ». L’Algérie n’a pas fini de payer les conséquences de la destruction de sa paysannerie et de son monde rural.
Des militaires français arrachant des paysans à leur terre
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