En Irak, une génération est broyée et le système remis en cause
Malgré une répression terrible – plus de 600 morts, 17 000 blessés et des centaines de personnes kidnappées depuis le 1er octobre –, la révolte qui secoue l’Irak continue. Tout le système est contesté. Miliciens et protestataires viennent des mêmes quartiers pauvres. Avec une vision de l’Irak radicalement différente.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Salman Khairallah est un scientifique connu en Irak pour avoir lancé la campagne “Sauver le Tigre” – le grand fleuve qui traverse Bagdad pourrait devenir un ruisseau – et contribué au classement des grands marais irakiens menacés par la sécheresse au patrimoine de l’humanité. Omar Khadam al-Amri est un défenseur acharné des droits de l'homme. Âgés respectivement de 28 et 27 ans, ils sont tous deux membres du Forum social irakien, un groupe historique d’ONG et d’associations créé il y a quelques années. Le 11 décembre, vers midi, ils ont été enlevés alors qu’ils étaient allés acheter des tentes pour la place Tahrir, l’épicentre du mouvement de contestation à Bagdad.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.