International

Mineurs étrangers: à Marseille, la justice rappelle le département et l’Etat à leurs obligations

Des dizaines de mineurs étrangers sont abrités depuis des mois dans un squat insalubre. Lundi, la justice a ordonné en urgence au département et au préfet des Bouches-du-Rhône, qui se renvoient la balle, d’assurer leur hébergement.

Olivier Bertrand

20 avril 2020 à 19h33

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Le tribunal administratif (TA) de Marseille va aider l’État à tenir (une partie de) ses promesses, au moins dans les Bouches-du-Rhône. Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance avait promis il y a un mois que les mineurs non accompagnés (MNA) seraient « mis à l’abri ». Associations et avocats n’ont cessé d’alerter et de demander que des mesures contraignantes soient prises. Dans une décision rendue lundi 20 avril, le juge des référés du TA de Marseille, saisi par Médecins du monde (MDM) et Médecins sans frontières (MSF), enjoint au département des Bouches-du-Rhône et au préfet « d’assurer l’hébergement d’urgence et l’assistance » de mineurs abrités dans des conditions d’hygiène et de sécurité effrayantes dans le squat de Saint-Just, où quelques deux cents personnes se trouvent actuellement hébergées. Parmi ceux-ci, une cinquantaine de jeunes.

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