Mineurs étrangers: à Marseille, la justice rappelle le département et l’Etat à leurs obligations
Des dizaines de mineurs étrangers sont abrités depuis des mois dans un squat insalubre. Lundi, la justice a ordonné en urgence au département et au préfet des Bouches-du-Rhône, qui se renvoient la balle, d’assurer leur hébergement.
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Le tribunal administratif (TA) de Marseille va aider l’État à tenir (une partie de) ses promesses, au moins dans les Bouches-du-Rhône. Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance avait promis il y a un mois que les mineurs non accompagnés (MNA) seraient « mis à l’abri ». Associations et avocats n’ont cessé d’alerter et de demander que des mesures contraignantes soient prises. Dans une décision rendue lundi 20 avril, le juge des référés du TA de Marseille, saisi par Médecins du monde (MDM) et Médecins sans frontières (MSF), enjoint au département des Bouches-du-Rhône et au préfet « d’assurer l’hébergement d’urgence et l’assistance » de mineurs abrités dans des conditions d’hygiène et de sécurité effrayantes dans le squat de Saint-Just, où quelques deux cents personnes se trouvent actuellement hébergées. Parmi ceux-ci, une cinquantaine de jeunes.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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