Citée comme témoin par Bernard Tapie, Christine Lagarde aurait logiquement dû venir à la barre du procès de l’arbitrage frauduleux, qui a commencé le 11 mars et qui se terminera le 5 avril. Après avoir été condamnée par la Cour de justice de la République (CJR) pour négligence en relation avec un détournement de fonds publics, tout en étant dispensée de peine, dans le cadre de cette même affaire (lire ici), elle aurait pu estimer qu’elle ne pouvait pas ne pas faire face à ses responsabilités ; elle aurait pu y voir une question d’honneur pour elle, et répondre aux questions du tribunal, des prévenus dont son ancien directeur de cabinet, Stéphane Richard, ou des avocats des parties civiles, c’est-à-dire ceux… de l’État.
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