Esclavage de migrants en Libye: le monde se réveille
La vidéo de CNN montrant des migrants vendus aux enchères crée un émoi mondial. Selon le numéro un de l’ONU, les responsables des faits pourraient être traduits en justice pour de possibles crimes contre l’humanité.
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Il aura fallu une vidéo de CNN pour alerter le monde sur la situation apocalyptique des migrants en Libye. Les enlèvements, les tortures, les meurtres, documentés de longue date par les témoignages des exilés subsahariens rescapés de l’enfer, n’avaient pas provoqué jusqu’ici un tel séisme d’indignation. C’est la preuve apportée par l’image de l’existence de ventes aux enchères de migrants traités comme des esclaves qui a déclenché le détonateur.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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