Les financiers l’exigeaient, Mario Draghi l’a fait. La BCE va lancer un programme de rachat de titres publics de 1 100 milliards d’euros à partir de mars. Mais ce changement de politique monétaire risque de ne rien changer. L’austérité et la déflation s’imposent toujours. Loin de soutenir l’économie européenne, il s’agit plutôt d’un nouveau plan d’aide pour les banques.
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Mario Draghi a été au rendez-vous que lui avaient fixé les financiers. Lassés de devoir se contenter de paroles depuis septembre 2012, ceux-ci exigeaient des actes du président de la Banque centrale européenne. Il ne les a pas déçus. La BCE est prête à prendre le relais de la Réserve fédérale et à déverser à son tour des tombereaux d’argent – 1 100 milliards d’euros au total –, dans l’espoir de casser la spirale déflationniste dans laquelle s’enfonce l’économie européenne. Selon les annonces faites le 22 janvier, la BCE lancera, à partir de mars, un programme de rachat de dettes publiques et privées (quantitative easing) de 60 milliards d’euros par mois, sur les marchés financiers. Il est appelé à durer jusqu’en septembre 2016.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
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