Depuis qu’il est à l’Élysée, François Hollande a presque autant déçu sur la scène internationale qu’en matière de politique intérieure. Il donne le sentiment d’un pouvoir qui dirige et décide au fil de l’eau, cédant aux sirènes souvent réactionnaires de l’air du temps.
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IlIl y a deux ans, il devait incarner l’apaisement. La France sortait du quinquennat Sarkozy, marqué par la stigmatisation des musulmans, le discours de Dakar, une politique étrangère que la gauche dénonçait comme néoconservatrice, alignée sur les États-Unis et Israël, et clémente avec les dictatures arabes. Deux ans plus tard, François Hollande est le président d’une République qui semble s’être alignée sur la politique du gouvernement israélien et qui, en interdisant en France des manifestations de solidarité avec les Palestiniens, alimente une confusion généralisée.