Tortures, déportations, campagne de « rééducation », travail forcé, violences sexuelles, stérilisations et avortements massifs sous la contrainte… L’ampleur et la sophistication de la répression de la minorité musulmane par le pouvoir chinois sont de plus en plus documentées.
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Gulbahar Jalilova sort une pile de documents de son sac. Il y a là une lettre des autorités chinoises annonçant à sa famille qu’elle est « une terroriste », et des images glanées sur Internet « pour nous donner une idée » : une minuscule cellule surpeuplée de détenues, une chaise d’interrogatoire métallique appelée « chaise du tigre » qui sert d’instrument de torture en Chine et qui fait la fierté de policiers chinois sur Douyin (la version chinoise originale de TikTok, le réseau social prisé par des milliards d’adolescents à travers le monde).
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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