Au Maroc, « journalistes la tête haute, ni achetés ni vendus »
Pendant deux mois, trois célèbres journalistes marocains, Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Imad Stitou, ont été jugés dans des conditions iniques. Des procès qui signent la condamnation du journalisme indépendant au Maroc. Reportage entre les salles 7 et 8 du tribunal de Casablanca.
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CasablancaCasablanca (Maroc).– C’est avec le même mélange d’horreur et de sentiment d’impuissance que le public a assisté, ces dernières semaines au Maroc, aux procès des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni. Au fil des audiences, les deux amis, incarcérés à l’isolement dans la même aile de la prison d’Oukacha, ont vu leurs destins s’entremêler, et la tragédie qu’ils incarnent symbolise désormais les derniers souffles de la liberté d’expression au royaume du Maroc.