À Conakry, les prisonniers politiques s’entassent dans les prisons, et l’un d’eux, Oumar Sylla, se trouve en danger de mort selon ses proches. La dérive autoritaire du régime d’Alpha Condé n’a pas empêché Nicolas Sarkozy de faire un voyage express à Conakry – un de plus - et d’y rencontrer le président en tête à tête.
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Le 6 août, au cœur de l’été, Nicolas Sarkozy a rejoint Conakry, la capitale de la Guinée, en jet privé, avant d’être reçu au palais présidentiel par Alpha Condé, avec qui il a discuté en tête-à-tête, puis de repartir aussitôt. Au même moment, Oumar Sylla, opposant emprisonné depuis plusieurs mois pour avoir osé défier le président guinéen, attendait de recevoir ses médicaments à l’hôpital, tout en espérant ne pas être à nouveau renvoyé dans sa cellule de la prison centrale de Conakry – un véritable mouroir dans lequel croupissent plusieurs dizaines de prisonniers politiques.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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