Paris s'empresse auprès de ses amis africains pour un accord à la COP21
Depuis plusieurs mois, le président de la République et plusieurs ministres se sont rendus dans le « pré carré » de la France en Afrique afin de s'assurer du soutien de plusieurs pays pour la conférence climat. En échange de quoi ?
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« Paris fait la cour aux Africains », se moque un diplomate du continent. Depuis plusieurs mois, la France déploie beaucoup d’énergie pour resserrer ses liens avec l’Afrique. En ligne de mire, un seul objectif: la 21e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP21), que Paris doit accueillir en décembre. Le continent africain émet moins de 4 % des émissions mondiales de CO2, mais François Hollande et son gouvernement ont besoin de son soutien pour amener les principaux pays pollueurs, les États-Unis et la Chine, à adopter un accord contraignant et approuvé par le plus grand nombre. Et pour, ainsi, réussir ce rendez-vous de Paris, présenté par le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, comme «le plus grand événement international jamais organisé sur le sol français».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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