A Cuba, les militants LGBT n'ont droit qu'à une voix
« Comment s'aimer quand on n'a pas de lieu pour aimer ? » Cette question est l'une des nombreuses qui animent les militants LGBT dans l'île. Mariela Castro, la fille de Raúl, dirige le Centre national de la sexualité, qui lutte contre les discriminations. Mais il est aussi accusé de monopoliser le débat et d'oublier certaines promesses.
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Cuba, de notre envoyé spécial.- S’il est un domaine où Cuba surprend l'observateur, c'est bien sa politique publique en matière de reconnaissance de la diversité sexuelle et de défense des droits de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT). Cuba était connue pour sa politique de répression féroce de la communauté homosexuelle, notamment dans les années 1960 : le souvenir des 25 000 homosexuels encadrés dans la campagne cubaine par des unités militaires spécialisées pour y accomplir des travaux forcés est toujours présent dans les mémoires. La répression fut ensuite plus sourde, comme le veto des autorités universitaires à l'accession aux responsabilités de professeur pour les candidat(e)s qui avaient décidé de ne pas taire leur orientation. On savait la société cubaine profondément conservatrice et ne tolérant pas la diversité. Le Parti unique et le mode de gouvernement qui en découlait ne pouvaient d'un coup s'échapper de ce creuset.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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