En Espagne, un collectif citoyen a participé à la chute de l'ancien chef du FMI Rodrigo Rato
Il était le gourou de la droite espagnole depuis les années 1990. L'ancien directeur général du FMI Rodrigo Rato a été interpellé la semaine dernière, accusé de blanchiment de capitaux. Depuis 2012, un collectif issu du mouvement « indigné » travaille à poursuivre en justice les responsables du sauvetage contesté du géant bancaire Bankia. La chute de Rato est son premier grand succès.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
À un mois d'élections municipales et régionales, l'Espagne est secouée par un spectaculaire feuilleton judiciaire: la chute de Rodrigo Rato, ex-ministre vedette de José María Aznar (1996-2004), aspirant à la présidence du Parti populaire au début des années 2000 (le PP, aujourd'hui dirigé par Mariano Rajoy, au pouvoir), et ancien patron du Fonds monétaire international (2004-2007, avant Dominique Strauss-Kahn).
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.