Réunis jeudi 23 avril à Bruxelles à la suite des naufrages au cours desquels 1 700 personnes fuyant la guerre ou la misère ont perdu la vie depuis janvier 2015, les chefs d’État et de gouvernement de l'Union européenne se sont engagés à accroître leur présence en mer, à combattre les trafiquants de migrants, à prévenir les arrivées « irrégulières » en renforçant les expulsions et à organiser un système d’accueil plus « solidaire ». « L'Europe n'a pas causé cette tragédie, mais cela ne veut pas dire que nous y sommes indifférents », a indiqué à l'issue de la négociation Donald Tusk, le président du conseil. François Hollande, comme d'autres, a répété cette idée. « J'aurais aimé que nous soyons plus ambitieux. Nous poursuivrons nos discussions », a de son côté estimé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, qui regrette que sa proposition d'ouvrir des voies légales d'immigration n'a pas été retenue.
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