Ce 19 novembre, Boukamal (ou Abou Kamal), le dernier grand bastion de l’État islamique en Syrie, près de la frontière irakienne, vient de tomber. Le chef d’orchestre de la bataille, le mythique général iranien Kacem Soleimani, pavoise aussitôt dans la ville. Non sans raison : plus qu’une victoire du régime syrien, c’est celle de Téhéran dont les forces – le Hezbollah, les milices chiites irakiennes regroupées au sein de la coalition Hachd Al-Chaabi (Front de la mobilisation), la brigade chiite afghane des Fatimides, et les pasdarans (gardiens de la révolution) iraniens – ont permis la réussite de l’offensive. Non sans mal, puisqu’elle a coûté la vie à un général iranien. Mais le succès militaire est de taille : avec cette conquête, une nouvelle page stratégique s’ouvre pour la République islamique. Désormais, des convois peuvent aller des monts Zagros au plateau du Golan puisque l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban sont réunis via un long corridor terrestre qui traverse tous ces pays.
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Ce 19 novembre, Boukamal (ou Abou Kamal), le dernier grand bastion de l’État islamique en Syrie, près de la frontière irakienne, vient de tomber. Le chef d’orchestre de la bataille, le mythique général iranien Kacem Soleimani, pavoise aussitôt dans la ville. Non sans raison : plus qu’une victoire du régime syrien, c’est celle de Téhéran dont les forces – le Hezbollah, les milices chiites irakiennes regroupées au sein de la coalition Hachd Al-Chaabi (Front de la mobilisation), la brigade chiite afghane des Fatimides, et les pasdarans (gardiens de la révolution) iraniens – ont permis la réussite de l’offensive. Non sans mal, puisqu’elle a coûté la vie à un général iranien. Mais le succès militaire est de taille : avec cette conquête, une nouvelle page stratégique s’ouvre pour la République islamique. Désormais, des convois peuvent aller des monts Zagros au plateau du Golan puisque l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban sont réunis via un long corridor terrestre qui traverse tous ces pays.
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