Etats-Unis: vivre la campagne électorale en étant immigré latino sans papiers
Le nombre d’immigrés illégaux aux États-Unis est estimé à 11,3 millions, dont la moitié en provenance du Mexique. Un chiffre énorme qui suscite l'incompréhension et alimente la rhétorique haineuse du candidat républicain Donald Trump. Afin de mieux cerner la réalité derrière les statistiques, nous nous sommes rendus dans la région de Long Island, à l’est de New York, autour d’une petite ville surnommée « Little Salvador ».
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Quand il a fait campagne dans l’État de New York pour les élections primaires du parti républicain, Donald Trump s’est rendu dans la ville de Patchogue, à Long Island, l’île de 190 km de long qui s’étend à l’est de New York. Un lieu où son discours populiste anti-immigration, en faveur de la construction d’un mur le long de la frontière américano-mexicaine, du renvoi des étrangers en situation irrégulière et d’une remise en cause du droit du sol, allait à la fois séduire et raviver de vieilles blessures. Cette grande banlieue new-yorkaise, mêlant zones rurales, rurbaines et îlots de luxe, a attiré plusieurs vagues d’immigrés hispaniques depuis quarante ans, des Salvadoriens fuyant la guerre civile dans les années 1980, les tremblements de terre de 2001, jusqu’aux familles et enfants souhaitant échapper à la violence des gangs d’Amérique centrale depuis deux ans.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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