Le Megxit illustre le tournant sans pitié du Brexit
L’éviction du prince Harry et de son épouse Meghan de la « firme » – le nom qu’aime à se donner la maison royale britannique – apparaît métaphorique du darwinisme social induit par le Brexit : chacun pour soi et le fric pour tous !
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
AuAu Royaume-Uni, le Megxit a donc eu lieu, c’est-à-dire l’exfiltration du couple princier formé par le duc et la duchesse de Sussex, connus à travers le monde sous leurs prénoms : Harry et Meghan. Un tel processus de déblaiement régalien en dit long sur le passé d’une monarchie marquée par l’illégitimité sournoise, mais aussi sur le présent d’une société minée par un racisme galopant, et enfin sur le futur politique d’un pays bientôt caractérisé par le « chacun pour soi » propre au Brexit, prévu ce 31 janvier.